Il s’avère intéressant d’étudier au préalable comment le
sportif s’ajuste à ces contraintes et ensuite à y développer diverses
compétences.
Il s’agit de trouver un équilibre entre la vie intérieure
(par exemple les émotions et les pensées) et les éléments du monde extérieur
(par exemple les contraintes). Cette adaptation fait appel aux ressources de
l’athlète.
Une clé efficiente est de développer son intelligence
émotionnelle (Daniel Goleman) et de la différencier de l’intelligence
rationnelle. En résumé, l’intelligence émotionnelle regroupe les compétences de
se motiver pour réaliser un objectif important, d’y mettre toute la
persévérance nécessaire, de gérer ses émotions et pulsions dans les moments
délicats, de comprendre ses propres humeurs et de se maîtriser dans les moments
difficiles.
Un travail important initial est ce que nous appelons la
conscience de soi, c’est-à-dire à identifier ses propres émotions. Ensuite, développer sa capacité à maîtriser ses propres
émotions.
Qu’est-ce que le stress ?
Selye, spécialiste du stress, a mis en évidence le syndrome
général d’adaptation, composé de trois phases. La réaction d’alarme est la
première réaction de l’organisme face à une agression. Elle se matérialise par
une décharge d’adrénaline et une augmentation des pulsations cardiaques, etc.
Ensuite, la phase de résistance apparaît quand l’organisme s’adapte à cette
résistance. La 3ème étape intervient lorsque l’agression continue
trop longtemps et que la force d’adaptation a été vaincue. Dans cette
situation, les conséquences sont très néfastes.
Une autre approche très intéressante a été démontrée par
Lazarus. Elle se base sur la perception de la situation. Comment l’athlète se
représente-t-il la situation ? Quelles pensées traversent-elles sa
tête ? Donc, les pensées provenant de son évaluation cognitive peuvent
provoquer une forte tension émotionnelle ou au contraire générer du stress
positif.
En résumé, Selye avait démontré que le stress est un état
général provoqué par un ou plusieurs stresseurs (causes à effets).
Par contre, Lazarus a complété en affirmant que ce n’est pas
forcément la situation elle-même qui génère du stress, mais la propre
perception de cette situation. Or, nous pouvons travailler ces perceptions qui
permettent de réduire le stress négatif (dystress) et/ou de le transformer en
stress positif (eustress).
Comment faire face au stress négatif ?
Les moyens de faire face au stress négatif se dénomment
stratégies de coping. Le premier modérateur est la propre perception de la
situation. Le stress perçu est la façon dont un athlète perçoit les exigences
de la situation. Ensuite, il y a le contrôle perçu.
Le sportif perçoit-il la situation comme
contrôlable ?
Il existe plusieurs solutions pour travailler ces
perceptions du sportif.
Il y a la possibilité d’appliquer des exercices de
soulagement. Par contre, ces derniers ne soignent pas la cause.
Plus efficients sont les exercices qui traitent directement
la cause, c’est-à-dire le stresseur. Ils se basent par exemple sur la
personnalité et l’expérience du sportif. Les exercices provenant de la
psychologie cognitivo-comportementaliste sont particulièrement efficaces.
L’athlète peut évidemment appliquer les deux simultanément.
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